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Marre de dépenser des fortunes en protections périodiques et en détachant pour vos vêtements ?

Au-delà des inconvénients matériels, vous pouvez aussi vous sentir lassée d’être sur le qui-vive chaque mois avec la peur de vous retrouver avec votre pantalon préféré tâché et irrécupérable.

Découvrez 3 solutions simples pour dire adieu aux règles abondantes.

 

A partir de quand parle-t-on de règles abondantes ?

 

Le flux menstruel est naturellement variable au cours d’une vie ou d’un cycle. Par exemple il est tout à fait normal de constater une variation entre la période où vous étiez une toute jeune fille et une période suivant un accouchement.

De même, la pose d’un stérilet peut influer sur la quantité de sang évacué par l’utérus lors de vos règles.

Pour confirmer que vous faites partie des 15% de femmes concernées par des règles abondantes, retenons deux critères majeurs (mais pas cumulatifs).

Premier critère : la quantité

Si vos pertes totales lors d’une période de menstruation dépassent 80 ml de sang, vous êtes considérée comme ayant un flux abondant.

On est bien avancée avec ça !

Des saignements dépassant 80 ml correspondent à environ 6 cuillères à soupe.

Génial, et en pratique ? Et bien si vous utilisez une coupe menstruelle, chanceuse : il vous sera facile de déterminer la quantité de sang perdu durant vos règles.

Si vous utilisez des serviettes ou des tampons, vos pertes sont abondantes s’ils sont à absorption maximale et que vous devez les changer toutes les heures ou toutes les deux heures.

Second critère : la durée

Si vos règles durent plus de 7 jours, vous pouvez également considérer que vos règles sont abondantes.

La physiologie annonce une durée moyenne de 4-5 jours de menstruations. Au-delà de 7 jours, on est vraiment sur une durée trop longue et même si la quantité de sang reste vivable, cette durée fait perdre trop de sang dans le temps.

 

Pourquoi on perd trop de sang ?

 

Les causes sont multiples, en voici 3 qui peuvent être courantes.

1- Vous êtes trop “encrassée”

Dans l’approche naturopathique, on aime bien évaluer deux choses : la vitalité et la toxémie. La toxémie est un vilain mot (si si on peut le dire, il est moche comme tout) qui désigne les contraintes supportées par l’organisme et entre autres ce qui va “l’encrasser”, l’empêcher de fonctionner à plein.

Pour bien comprendre cette notion, c’est un peu comme si votre corps était un appartement et la toxémie, quand elle est trop présente, serait les chaussettes et autres vêtements que vous laisseriez traîner chaque jour quand vous vous déshabillez les soir. Il y a un moment où vous ne pourriez même plus circuler !

La toxémie c’est pareil : quand il y en a trop, les éléments indispensables au bon fonctionnement de votre organisme sont empêchés de bien circuler pour atteindre leur place voir même empêche d’ouvrir certaines portes tellement il y a accumulation !

 

Le truc sympa, c’est que l’organisme possède un service de nettoyage. Et quand il y a trop de déchets à évacuer, il ne se contente pas de sortir les poubelles par la grande porte, il va aussi jeter par la fenêtre, pour être sûr de limiter l’accumulation à l’intérieur.

Ici la fenêtre c’est l’utérus.

Quand il y a donc trop de contraintes, trop de déchets, l’utérus sert de porte de sortie via le sang des menstruations.


La solution ? 

  1. Limiter l’apport de sources de toxémie (malbouffe, stress, polluants, additifs…)
  2. Aider l’organisme à faire un gros ménage de printemps avec une détox générale. Vous pouvez par exemple 
    • faire une cure de sève de bouleau
    • Utiliser les bienfaits du charbon actif (contre indiqué si vous avez un transit lent)
    • Ou encore faire une cure d’argile (attention pas si vous faites de l’hypertension ou que vous avez tendance à être constipée)

Ces trois pistes ont l’avantage d’être douces et de ne pas trop fatiguer le corps par un travail énergivore.

Pour les trois propositions : elles ne s’adressent pas aux femmes enceintes ou allaitantes (qui ne devraient même pas envisager une détox de toute façon). Il faut bien penser à boire suffisamment pour s’hydrater et accompagner le nettoyage.


2- Vous avez un déséquilibre hormonal

Lorsque le bilan des sources d’encrassement ne présente pas de raison de penser qu’il s’agisse de la cause des règles abondantes, il est intéressant de se pencher sur une possible cause hormonale.

Deux cas de figure peuvent se présenter et provoquer des menstruations “débordantes” :

  • Trop d’œstrogènes sont sécrétés ou en circulation. Si vous avez trop d’œstrogènes, la paroi interne de votre utérus, l’endomètre, va s’épaissir de manière trop intense. Comme c’est ce que nous évacuons lors des règles, s’il y a beaucoup de “matière”, il y a beaucoup de sang.
  • Pas assez de progestérone. La progestérone vient en quelque sorte contrer les œstrogènes. S’il n’y en n’a pas suffisamment, les œstrogènes vont se sentir comme des petits fous fous et entraîner une prolifération anormalement élevée de l’endomètre. A nouveau vous vous retrouvez avec des saignements qui ressemblent aux chutes du Niagara.

La solution ?

  1. Consulter votre médecin, gynéco ou sage-femme pour compléter par une analyse biologique et constater le déséquilibre.
  2. Si rien ne vient confirmer, s’assurer que l’organisme évacue bien les hormones une fois qu’elles ont été utilisées. Pensez à consommer des fibres et à soutenir votre foie (tisanes de Chardon Marie par exemple)

3- Vous avez un fibrome

Le fibrome est une tumeur bénigne qui se développe durant la vie génitale (souvent ils sont diagnostiqués chez des femmes de 30 à 50 ans) au niveau du muscle utérin.

Même si, je le répète, ils sont bénins et que la plupart du temps ils ne provoquent aucun symptôme (d’ailleurs ils sont souvent découverts à l’occasion d’un examen de routine), les fibromes peuvent parfois être sources de douleur et/ou de saignements abondants.

Dans le cas de fibrome, le sang perdu lors des règles s’accompagne aussi parfois de caillots.

Seul le médecin peut diagnostiquer un fibrome. Il est donc important de parler de vos règles abondantes avec votre médecin qui sera à même de suivre cette piste ou d’autres en fonction de vos symptômes.


La solution ?

  1. Médicalement, les réponses apportées sont fonction de la taille du fibrome et l’ampleur des symptômes. La surveillance ou la chirurgie sont les deux grandes réponses. Parfois il vous sera proposé un traitement médicamenteux
  2. Comme le fibrome répond à la stimulation hormonale œstrogénique, on peut en complément équilibrer la balance hormonale si elle présente une perturbation. Le framboisier en première intention est un bon régulateur global du cycle.

Ces causes ne sont pas les seules et on peut retrouver pêle-mêle les polypes utérins, cancer de l’ovaire, cancer de l’utérus, cervicite ou encore des dysfonctions de l’hémostase (au niveau du sang. Il est donc important de consulter une professionnel de santé pour éliminer de possibles causes plus ou moins graves.

Ceci dit, dans 50% des cas, aucune explication n’est trouvée. Un accompagnement complémentaire peut donc être intéressant. Surtout que les règles abondantes peuvent être sources de détérioration de la qualité de vie.

Les risques de perdre régulièrement trop de sang

 

1- Manquer de fer

Le risque majeur si vous vous videz de votre sang tous les mois est bien entendu de présenter une anémie plus ou moins marquée en fonction de votre hygiène de vie.

Attachés à cette anémie, on retrouve des signes assez fréquents :

  • un essoufflement anormal (vous n’arrivez plus à monter vos deux étages),
  • votre mère vous trouvera pâlotte et pour une fois elle n’aura pas tort,
  • Vous palpitez et pas qu’en voyant votre charmant voisin qui a la manie de faire ses vitres torse-nu,
  • Et de toute façon votre libido est en berne donc vraiment, ce n’est pas votre voisin qui provoque vos palpitations
  • Etc.

2- Être fatiguée

C’est la conséquence du point précédent : vous vous sentez constamment fatiguée. D’ailleurs les périodes les plus marquées sont les périodes de menstruations et juste après.

 

L’épuisement est tel qu’il ne se contente pas d’être seulement physique. Émotionnellement et psychologiquement, vous vous sentez vidée.

Si je vous dis que la carence en fer est l’une des principale cause d’état dépressif chez la femme en France…

3- Ne plus pouvoir assurer vos journées

Et bien sûr, découle de tout cela que vous n’avez plus de jus pour assurer votre planning de super-woman. Elle en prend un coup Wonderwoman d’un seul coup non ?

Autrement dit, à cause de vos règles abondantes, vous pourriez aller jusqu’à risquer votre réputation au boulot en n’assurant plus ce que vous êtes normalement capable d’accomplir ?

Avouez que c’est dommage, non ?

Et à la maison, vous traînez de la savate et vos relations risquent d’en pâtir.

Non vraiment, ça ne vaut pas le coup de vivre au ralenti et de tout gâcher alors qu’il est facile de retrouver des menstruations “normales” qui vous assurent une belle qualité de vie.

 

Pour passer à l’action :

 

  1. Si vous constatez des règles abondantes, que ce soit depuis toujours ou depuis quelques mois : consultez un médecin ou gynéco ou sage-femme
  2. Accompagnez au besoin par des gestes simples comme une détox douce, le soutien du système hépatique ou encore un coup de pouce de mère nature pour ré-équilibrer votre cycle

 

N’hésitez pas à transmettre cet article à une amie si vous pensez qu’il peut l’aider.

 

Sources :

https://www.gynandco.fr/vos-regles-abondantes/

https://www.revmed.ch/RMS/2005/RMS-4/30110

https://www.revmed.ch/RMS/2007/RMS-105/31015 

https://www.ameli.fr/rhone/assure/sante/themes/anemie/symptomes-diagnostic

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Carole Thiebault

Naturopathe - Heilpraktiker
Consultante en gestion autonome de la fertilité

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19 commentaires

  1. EXCELLENT ! Alors d’habitude c’est très bien mais là c’est encore mieux ! Ton image avec l’appartement trop encombré a parler à la minimaliste que je suis 🙂 (d’ailleurs si vous voulez desencombrer votre intérieur, faites un tour sur mon blog 😉). Les explications étaient claires et limpides. J’aurais une autre question pour toi : l’ibuprofene fait-il vraiment saigner davantage ? Cela pourrait expliquer la fatigue ressentie quand je prends cet antidouleur…
    Merci pour ce super article !
    A très bientôt 🙂

    1. Carole Thiebault a dit :

      Argh Mylène, ton commentaire était dans les indésirables !! Pourtant l’image de l’appartement encombré, tu n’es pas étrangère à mon inspiration sur ce coup là !
      Pour répondre à ta question, l’ibuprofène comme l’aspirine augmentent le flux sanguin par leur action anti-agrégant plaquettaire. Cependant à choisir, l’ibuprofène est moins fort sur ce point que l’aspirine. Mais si tes règles sont déjà abondantes naturellement, je te déconseille du coup.
      Une alternative qui permet aussi de contourner les possibles effets indésirables sur le foie : l’achillée millefeuille. A ne pas prendre si tu est allergique aux Asteraceae (comme Arnica, Camomille, Souci).
      Avec l’achillée, tu as un anti-douleur et une action hémostatique.

    1. Carole Thiebault a dit :

      Avec Plaisir Audrey !

      Bises
      C.

  2. Merci Carole pour cet article, j’en apprends tous les jours avec toi ! Heureusement je ne fais pas partie des 15%…! Si tu as des conseils pour les culottes spéciales règles, je suis preneuse ! Car je n’arrive pas à trouver une marque « sécure ».. À bientôt 🙂

    1. Carole Thiebault a dit :

      Avec plaisir Déborah,
      Pour les culottes de règles, oui je suis en phase de test et ça prend du temps (et de l’argent elles sont pas données). Il faut que j’accélère là-dessus ! Je te fais un retour prochainement !
      C.

    2. Sosobio a dit :

      Bonsoir Déborah,
      Je me permets de vous conseiller d’aller sur le site « chaudron pastel », Mélanie, une autre naturopathe y a testé PLEIN (12, je crois 👏) de culottes menstruelles. Cordialement

        1. Sosobio a dit :

          Avec plaisir Déborah ! Bon achat !

  3. Coucou Carole,
    C’est intéressant cet article et bien complet 🙂 A part que je suis plus sensible à cette période, je crois que ça va, il faut aussi prendre soin de corps et si on sent la fatigue, parvenir à lever le pied, c’est important je crois et beaucoup veulent passer outre ^^
    Des bisous !

    1. Carole Thiebault a dit :

      Quelle sagesse Séréna ! Et oui le repos ou en tout cas le fait de lever un peu le pied durant cette période est essentielle si on veut se sentir pleine d’énergie par la suite.
      Bises
      C.

  4. Bonjour, merci pour cet article original. C’est vrai que la quantité de sang perdu peut varier… je vais jeter un oeil sur le reste des articles 😊

    1. Carole Thiebault a dit :

      Merci Yseult !
      Bienvenue sur le site et belle exploration. Je reste disponible si vous avez des questions.
      C.

  5. Merci Carole pour cet article, c’est hyper intéressant, comme d’hab j’ai envie de dire!
    Une fois de plus on en revient au fait que tout est lié dans le corps… et heureusement, ça veut dire qu’il y a toujours des solutions 🙂

    Bises

    1. Carole Thiebault a dit :

      Avec plaisir Virginia,
      Je ne me lasse pas de cette intelligence du corps et j’adore partager ce que je découvre !
      Bises

  6. Sosobio a dit :

    Bonsoir,
    Je découvre avec grand intérêt votre blog. Des règles abondantes depuis…. quasiment 30 ans (les premières à 13 ans, j’en ai presque 42). Anémiée, presque tout le temps, j’ai testé l’homéopathie, l’acupuncture, la compréhension du cycle…. Mon médecin traitant me propose simplement la pilule. Parfois, j’ai envie de la prendre pour en finir avec l’anémie et l’organisation (plusieurs serviettes hygiéniques, papier toilette ET deux culottes noires dont une de règles ☹️). Mais pour plein de raisons, je tiens bon et je dis NON ! Je vais tester vos solutions ! D’autant que ma fille s’est enfin sevrée !!!! (Allaitement maternel très long mais qui nous a convenu à toutes les deux… Il a duré… 5 ans et trois mois 🥰🥰! Merci beaucoup et Joyeux Noël !

    1. Carole Thiebault a dit :

      Bonjour Sophie,
      Bravo pour ta constance et ta pugnacité malgré les désagréments que tu décris. N’hésites pas à me faire un retour sur ton expérience.
      Carole

  7. Sosobio a dit :

    J’ai pris la décision de faire une cure de sève de bouleau en janvier. Je verrai bien ce que ça donne. J’ai aussi regardé du côté des oeufs de Yoni et de l’etiopathie et de la psychothérapie. En effet, j’avais entendu dire que ça pouvait être en lien avec une difficulté psychologique, (fausse couche ou avortement mal vécu,
    , viol, déception d’avoir ou ne pas avoir un enfant, ou pas du sexe dont on rêvait, éventuellement sur du transgenerationnel. On m’a parfois parlé d’une intolérance au gluten…. Je cherche, je cherche…

    1. Carole Thiebault a dit :

      Oui c’est sûr Sophie, les causes peuvent être tellement diverses. Il y a un gros travail de recherche. Dose aussi avec un peu de lâcher-prise pour laisser venir le sens qui est juste pour toi…
      Si tu as besoin d’être accompagnée, n’hésites pas !
      Bises
      Carole

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