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De nombreuses femmes souffrent, ont souffert ou souffriront de mycose vaginale. Cette affection est vraiment désagréable et si elle devient chronique, c’est carrément gênant dans la vie quotidienne. La mycose vaginale a des copines pas moins pénibles à supporter et la plupart du temps, c’est une question de flore vaginale.
Bonjour, je suis Carole du blog 28 jours de la vie d’une femme. Je vous souhaite la bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast dans lequel nous allons répondre à la question suivante : mais pourquoi diable s’intéresser à notre flore vaginale.
Avant toute chose, un point de vocabulaire : que l’on parle de flore ou de microbiote vaginal, c’est la même chose. D’ailleurs ces mots ne vous sont peut-être pas inconnus car le microbiote ou flore intestinale fait partie de ces sujets à la modes ces dernières années, un peu galvaudé même parfois.
Il faut savoir qu’on a des microbiotes un peu partout dans notre corps : sur la peau, dans la bouche, on vient de le dire : dans les intestins et ce qui nous intéresse aujourd’hui dans le vagin.
La flore vaginale a été découverte grâce aux travaux de Pasteur et d’un autre scientifique dont vous avez peut-être entendu ou lu le nom : j’ai nommé Döderlein. Quand on fait un prélèvement en laboratoire pour rechercher une infection au niveau vaginal, on voit le terme flore de Döderlein apparaître dans les résultats. Et bien ça vient de lui !
Le microbiote vaginal est composé d’une multitude de bactéries et notamment des lactobacilles. Il en existe plus de 200 types et ceux qui sont présents dans le vagin sont génétiquement adaptés à ce milieu.
Au niveau vaginal plusieurs espèces de lactobacilles cohabitent et parmi eux :
- Les lactobacillus crispatus ;
- Les lactobacillus gasseri ;
- Les lactobacillus jensenii ;
- Les lactobacillus iners ;
- …
Le rôle de la flore vaginale est multiple
- Contraceptionnel : l’acidité naturelle du vagin, assurée par les lactobacilles justement, tue les spermatozoïdes qui oseraient s’aventurer en terre inconnue en dehors des périodes fertiles de la femme. Attention, il ne s’agit pas d’une méthode de contraception. Il suffit qu’il y ait présence de glaire cervicale pour que ce mécanisme ne joue pas !
- Immunitaire : la flore vaginale assure une protection immunitaire contre des agents pathogènes qui tenteraient une approche par la face nord ! Je veux dire par là qu’ils essaieraient de pénétrer l’organisme par la voie vaginale. Et c’est probablement le point le plus intéressant puisque le microbiote vaginal est capable de mettre en place des moyens de protections, d’attaquer les intrus et même de produire ses propres antibiotiques naturels !
- Nettoyage : le vagin est doté d’une fonction autowash bien pratique puisqu’elle dispense l’application de savon ou détergent de toutes sortes à cet endroit là. De telles pratiques anéantissent au contraire les deux points que nous venons d’évoquer.
Le microbiote vaginal se modifie régulièrement
La flore vaginale varie en fonction d’un tas de paramètres :
- L’âge ;
- L’origine géographique ;
- Le cycle menstruel ;
- La grossesse ;
- …
Et bien sûr en fonction de notre hygiène de vie !
Alors si vous voulez passer à travers les mycoses, les vaginoses, les cystites et autres joyeusetés de la vie de femme, un bon conseil, prenez soin de votre microbiote vaginal.
N’hésitez pas à me laisser un commentaire si cela vous intéresse d’aller plus loin sur le sujet et de connaître les mauvaises et les bonnes pratiques par rapport à votre flore vaginale.
Je vous retrouve bientôt pour un nouveau podcast du blog 28 jours de la vie d’une femme.
A tout bientôt
Coucou Carole
En effet, c’est un composant essentiel de notre vie de femme et comme tu dis, il faut tâcher d’en prendre le plus soin possible !
Des bisous
Audrey
https://pausecafeavecaudrey.fr
Oui cela fait longtemps que je voulais trouver des choses sérieuses sur le sujet et c’est fait ! J’ai trouvé 2 livres récents et bien documentés. J’en ai lu un assez grand public et je vais m’attaquer au second, plus scientifique. Donc vous allez avoir des nouvelles de ce nouvel univers !
Bises
Carole
Coucou Carole,
Merci pour ce podcast.
Il semble que ce microbiote s’adapte aussi à nos humeurs et nos émotions il me semble. Cela m’avait interpelé car chez la femme je crois que nous sommes plus sujettes à créer des mycoses lors de deuils par exemple.
C’est très intéressant 🙂
Bonjour Julia,
Oui tu as tout à fait raison, le stress (dans son sens large) a une grande influence sur le microbiote aussi.
C’est un super sujet de podcast tient !
Merci pour ton retour,
Carole
Merci pour cet article Carole ! Conseilles-tu les probiotiques pour en prendre soin ?
Ah ah oui et non en fait il faut savoir lesquels, pourquoi et dans quel contexte.
Prochain podcast pourquoi pas !
Merci Déborah
Carole
Ahahah ! Banco !
ça marche !
Bises
Carole
Salut Carole 🙂,
Comme d’hab, super article !
J’avais déjà remarqué dans ma vie que les grosses émotions peuvent clairement influencées notre flore vaginale. Comme la grande majorité des femmes j’ai déjà été confronté à ce phénomène.
J’ai même appris (en regardant un documentaire sur les champignons, ouais je sais je mène une vie de dingue !) que les champignons sont des organismes bien plus vieux que l’humanité (sans eux nous ne sommes rien au passage) et qu’ils ont eu le temps de développer certaines stratégies particulièrement redoudables.
Ainsi dans le cas de mycose vaginales (ou autres…) ça démange TERRIBLEMENT.
Pourquoi cela ?
Nos amis (ou parfois ennemis) les champis aimeraient bien recevoir un petit coup de main pour pouvoir se propager plus vite.
En créant une sensation de démangeaison, l’hôte(sse) se gratte, et par la même, aide à la propagation du champi.
Pareil avec l’eau chaude qui soulage sur l’instant quand on a une mycose. Nos amis les champis aiment la chaleur et l’humidité… Plus tu laisses l’eau chaude à l’endroit ou sa te démanges et plus tu aides la propagation de la mycose.
C’est quand même sacrément malin !! Il faut dire qu’ils ont des millions d’années d’évolution d’avance sur nous…
Donc quand on a une mycose surtout pas d’eau chaude !!!! Il vaut mieux se sécher au sèche-cheveux (attention quand même à ne pas se brûler non plus, on y va doucement !!!!). Et bien sur on privilégie les sous-vêtements en coton.
Merci pour ton travail
ps : j’ai bien vu ton dernier message on se contacte bientot sur MP 🙂
Bien à toi.
Génial, encore une fois ton commentaire est super intéressant. Et oui je te rejoins complètement : le champignon se sent bien en terrain acide et humide/chaud? Donc habituellement on accompagne par le terrain acide qu’on va ré-équilibrer et pour ce qui est du chaud, et bien ma foi, jamais de chaud à cet endroit, pour d’autres raisons aussi, dont je parlerai bientôt !
A bientôt alors,
Carole