J’ai les seins en phares de voiture ! C’est cette exclamation d’une amie qui m’a d’abord fait rire puis moins parce que j’ai senti une réelle douleur, sans mauvais jeu de mots, à supporter ces seins douloureux chaque mois. Et une seconde personne m’a témoigné de la même image et j’ai demandé plus de précision : c’est comme une montée de lait tous les mois. Ah ben voilà je comprends mieux. Mais quoi ? En cherchant un peu j’ai trouvé que tu fais peut-être partie des 7 femmes sur 10 à te plaindre régulièrement de ce genre de désagrément. Le mot est faible ? Alors comme à mon habitude, je t’explique pourquoi tu peux ressentir tes seins comme des ballons de foot et ensuite je te donne des astuces hyper accessibles pour atténuer voir te débarrasser de ce poids, ah ah !
Seins douloureux : encore une histoire d’hormones
Et oui on ne se refait pas, les hormones nous gouvernent quand même pas mal et une fois n’est pas coutume, ce sont elles qui peuvent être la cause de tes douleurs mammaires.
Une hyper oestrogénie peut être à l’origine de seins douloureux
Dans notre société aujourd’hui on est souvent dans le trop, trop de consommation, trop de ceci, trop de cela et le trop-plein d’œstrogènes n’échappe pas à la règle (œstrogènes, règle tu vois un peu à quel point je suis cohérente ?).
La mastose est souvent le résultat d’une présence trop importante d’œstrogènes dans l’organisme. Et comme les cellules mammaires font partie des cibles de ces hormones féminines, et bien elles répondent au message reçu en gonflant par exemple.
Pour repérer si tu es dans ce cas, au niveau de ta poitrine, tu peux ressentir :
- De la douleur ;
- Une augmentation du volume de tes seins ;
- De la lourdeur ;
- Une consistance parfois granuleuse.
Et souvent quand il y a hyper oestrogénie, les signes sont ressentis tout au long du cycle. Là tu m’as comprise : c’est la cata ! Le truc qui te lâche pas ou bien que tu ressens à n’importe quel moment de ton cycle menstruel. Pas facile à vivre…
Un manque de progestérone peut provoquer des douleurs aux seins
Une deuxième piste explique les mastodynies par un manque de progestérone. Ça paraît différent mais en fait on arrive au même résultat : le manque de progestérone abouti par voie de conséquence à une hyper oestrogénie.
Dans ce cas les signes ressentis seront plutôt :
- Douleur mammaire comme dans le premier cas mais la tension ressentie peut paraître excessive ;
- La crise est plutôt ressentie au niveau du quart sud-est des seins (je sais on se croirait à la météo mais c’est exprimé comme ça et peut-être que ça te parle) ;
- Et surtout, l’enfer se concentre sur la seconde partie du cycle.
Que ce soit l’une où l’autre de ces options qui te corresponde, la situation correspond donc à une hyper oestrogénie relative : soit il y a une réelle surcharge en œstrogènes, soit le manque de progestérone laisse les œstrogènes pourtant en bonne quantité trop présents tous seuls sur la place.
Maintenant qu’on sait à peu près ce qui se passe, place à l’action. Parce que ça ne règle rien de savoir, ça permet juste de diriger l’action pour être le plus efficace possible.
Adieu les seins douloureux : deux stratégies gagnantes
Je te propose deux axes d’action qui te permettront :
- De soulager hyper rapidement les douleurs ;
- De travailler plus en profondeur pour ne plus être enquiquinée, d’aller voir la cause du problème et de lui dire gentiment qu’elle faut pas qu’il reste là !
1 – L’alimentation au secours des seins douloureux
En premier lieu bonne nouvelle ! L’alimentation, le truc le plus accessible (ben si en général trois fois par jour) peut te permettre de diminuer presque immédiatement les sensations pesantes en plein milieu de ton buste.
Quoi faire ? Simple (sur le papier)
Diminue dès à présent ta consommation de sucre, caféine et alcool. Bon ok j’ai compris, là tout de suite je suis en train de te perdre. Oui c’est pas drôle ce que je te propose mais en même temps tu me dis qu’avoir mal aux seins tous les mois c’est pas génial non plus. Alors là il va falloir faire un podium de ce que tu veux le moins dans ta vie : douleur ou picole ?
Perso je conseille toujours de choisir le moindre mal au moment du choix. Quand on connait les avantages et inconvénients de chaque option, on est plus à même de faire son choix. Le reste t’appartient, loin de moi l’idée de contrôler ta vie.
Le chocolat, le thé et les boissons gazeuses marron avec l’étiquette rouge sont aussi des facteurs aggravant les tensions mammaires durant la crise. Il s’agit de lever le pied pendant les périodes les moins supportables pour toi. Tu peux quand même manger un morceau de chocolat pour le plaisir de temps en temps.
Et ensuite il est important de nourrir ton corps avec tout ce qui peut éviter le fameux Syndrome Prémenstruel (SPM) parce que oui, les douleurs mammaires peuvent relever de ce gros carton rempli de signes pas géniaux pour les femmes qui en subissent les conséquences.
Tu peux en avoir un aperçu dans cet autre article qui aborde le sujet.
Il faut viser les sources de calcium, magnésium, manganèse, vitamines B, E et A et les bonnes sources de gras.
En pratique ça donne ça pour simplifier :
- Une grande part de légumes ;
- Des huiles de tournesol, noix, lin (crues, en assaisonnement)
- Des céréales complètes ou semi-complètes
- Des fruits frais
Avec ça tu devrais apporter ce qu’il faut, sachant que tu vas manger d’autres aliments qui viendront compléter les apports.
Et j’oubliais (en fait non mais c’était pour te laisser le temps d’absorber la nouvelle pour l’alcool), il faudrait aussi prendre tes distances avec la salière et diminuer carrément les sources d’acides gras saturés. T’es prête ?
Beurre, huile de coco (et oui celle qui est super à la mode), lait de vache et tous les produits laitiers qui en dérivent. Voilà tu sais tout, t’es toujours là ?
En fait je te dis ça parce qu’il a vraiment été observé une réduction drastique des mastoses (tes seins en ballon de baudruche) en corrélation directe avec la diminution de la consommation de ces types d’aliments.
Donc là en gros ce qui te reste à faire c’est noter ce que tu manges habituellement et voir déjà si ça fait partie de tes habitudes de consommation. Si c’est le cas, commence par faire un test : pendant la période de tes douleurs, quand elles sont à leur maximum, réduit voir élimine juste pour voir l’effet. Tu me diras pour voir…
2 – Équilibrer son cycle pour oublier douleurs de poitrine
Ensuite pour aller un peu plus loin dans l’approche (et peut être boire à nouveau un peu d’alcool, non là j’te taquine), ça peut être intéressant de se pencher sur ton cycle.
Le simple fait de ressentir ces douleurs à la poitrine est déjà un bon indice d’un terrain hyper oestrogénique.
Pour en savoir un peu plus, tu peux passer par la case médecin (ça peut être intéressant pour écarter toute autre cause de douleur qui relèverait d’une pathologie, situation que ce blog ne couvre pas). Ou alors tu peux passer par la clinique c’est-à-dire l’observation.
Bon je ne te refais pas l’apologie de la Symptothermie moderne (je l’ai déjà faite ici) mais là justement ça peut servir.
Si c’est trop pour toi on peut faire la liste de tous les autres signes qui s’ajoutent à ces seins douloureux histoire de préciser un peu la chose.
Ensuite en fonction du type de hyper oestrogénie relative qui te caractérise, il faut soit accompagner une baisse des œstrogènes soit augmenter la progestérone.
Pour cela il y a différentes pistes à appliquer :
- Assurer la bonne évacuation des œstrogènes une fois qu’ils ont rempli leur mission ;
- Réduire voir éliminer les facteurs de perturbation endocrinienne (un indice, généralement il y en a plein ta cuisine) ;
- Réduire le stress s’il y en a (et oui encore ce Monsieur S., il est partout j’te dis)
- Soutenir le travail du corps jaune, celui-là même qui sécrète la progestérone.
Y a du pain sur la planche mais si tu es là encore en train de lire (je t’en remercie en tout cas), c’est que tu es motivée. Et ça vaut le coup ! Imagine ta vie où tes seins ne se font plus sentir qu’en de rares occasions (et de façon plus agréable et donc moins rare, ah, ah). Une vie où ton cycle ne pèse plus sur tes journées la moitié du mois. C’est carrément possible : j’en suis la preuve et je le vois régulièrement chez les femmes que j’accompagne.
Rejoins la légèreté !
Avançons ensemble, dis-moi ce qui te pèse le plus dans le fait d’avoir des règles et donc un cycle menstruel ?
Enormément d’informations utiles dans cet article, merci Carole. Et je confirme les effets spectaculaires de petits ajustements dans son alimentation : pour moi ce sont le café, le sel et le fromage que j’ai éloignés de ma vue pendant une semaine, ça marche vraiment, j’ai presque retrouvé les seins de ma jeunesse !
Yessss Anne !
Ton témoignage est précieux car il valide le contenu de l’article et peut-être encouragera d’autres femmes à tenter pour être mieux dans leurs seins 😁.
Bises
C.
Coucou Carole
Merci pour cet article vraiment très intéressant et complet !
Des bisous
Audrey
https://pausecafeavecaudrey.fr
Avec plaisir Audrey !
Bises
C.
Oh my God !
Comment te remercier Carole pour cet article Ô combien précieux à mes yeux.
C’est la première fois de ma vie que je vois des informations aussi complètes sur les seins.
Bein oui parce que d’habitude on me dit « c’est normal, prenez la pilule, et PEUT-ÊTRE que vos symptômes prémenstruels se calmeront… « . (Heu… Juste si je n’ai pas envie de prendre la pilule (ça ne marche pas pour moi) je peux ou non ?). Vu tous les désagréments que cela m’apporte, cela signifie qu’on me donne le choix entre la peste et le choléra… Alors je choisis la solution qui est naturelle : pas de pilule.
Et puisque je fais ma rebelle, on me laisse seule avec mes douleurs en m’expliquant au passage que je dois prendre sur moi…
Jamais on a essayé de voir quels étaient mes taux d’œstrogènes ou autres. Je n’en avais jamais entendu parler pour mes seins. En lisant régulièrement tes articles je me suis rendue-compte qu’il devait y avoir un lien mais je n’étais pas capable de savoir sur quoi agir exactement.
Aujourd’hui j’ai des éléments concrets que je peux tester.
Je vais donc essayer tes conseils.
Visiblement je dois changer mon alimentation (sucre, café, alcool…) et apporter davantage à mon organisme pour le soutenir.
Ah, j’allais oublier de donner une astuce pour soulager un peu les douleurs mammaires : cela permet de décongestionner un peu les seins (ce n’est pas miraculeux mais ça soulage un peu et c’est naturel) :
Placer vos mains en dessous de vos seins (les pouces coté poitrine) comme si vous posiez vos seins sur vos mains.
Ensuite, vous massez « énergiquement » pendant 30 secondes à une minute dans le sens horizontal.
Le mieux est de pouvoir le faire chez soi, sans soutien-gorge, en mettant de l’huile ou de la crème hydratante pour que ça glisse bien.
J’utilise aussi le froid pour soulager (le mieux c’est en été avec un haut de maillot de bain mouillé). Ça fait un bien fou car mes seins sont extrêmement chauds (cela peut prêter à sourire sauf quand on est concernée…).
De temps en temps, je saupoudre tout ça d’une séance de méditation…
Voilà je viens de donner tous mes trucs, je n’ai plus rien en stock 😉
Comme je viens de rentrer dans cette période je vais tester dès aujourd’hui (zut, j’ai pris mon café sucré…).
Je ne sais pas si cela va marcher mais en tout cas je souhaite te remercier du fond du cœur de prendre le temps de nous expliquer et de nous proposer des solutions. Au moins tu ne nous dis pas que c’est normal de vivre ça et tu nous fais sentir « normale » et pas chochotte et capricieuse. Rien que pour ça MERCI !
Je te tiendrai au courant.
À très bientôt pour de nouvelles aventures menstruelles et prémenstruelles 😉
Mylène,
Je crois que tu détiens le record du commentaire le plus long de ce blog ! Mais ce n’est pas pour cela que je tiens à te remercier. C’est pour ton chemin que voit évoluer au fil des articles et de tes retours.
Ton témoignage est exactement la raison pour laquelle je me suis décidée à faire ce blog : ce n’est pas normal d’avoir mal, où que ce soit, quand que ce soit et qui que l’on soit !
La physiologie aurait-elle prévu que seules les femmes auraient mal pour un processus normal ? Comme si on te disait : « ah ton cœur te fait souffrir quand il bat, c’est normal, tu es vivante. » Non dans ce cas là on file chez le médecin voir les urgences et on est pris en charge.
Alors puisque la plupart des maux des femmes ne sont pas pris en charge, prenons-nous en charge nous-même parce qu’il existe des solutions.
Et tant que je ne trouve pas je ne lâche pas l’affaire !
Alors tu (vous) pouvez compter sur moi pour chercher, dénicher, comprendre, vous expliquer et trouver la sérénité menstruelle.
J’ai hâte d’avoir ton retour Mylène, bonne expérimentation !
C.
Coucou !
Personnellement, je ne suis pas dans ce cas mais je te remercie pour ce bel arricle car ça me permet de mieux comprendre les douleurs de certaines de mes amies.
Bonne journée !
Caroline.
Merci Caroline,
Du coup n’hésites pas à leur transmettre le lien si tu penses que cela peut leur apporter des infos utiles.
Belle journée
C.
Oh merci infiniment ! J’en ai tellement marre de me faire des frayeurs tous les mois en trouvant des petites boules dures sur les côtés de mes seins pour voir les anglaises débarquer une semaine plus tard ! Et je tombe sur ton article à point nommé, car hier, j’ai pris la décision de me lancer dans une « plant-based diet » après avoir vu « The game changers sur Netflix ». Ton argumentaire me conforte dans ce choix. Merci !
Avec plaisir Jess !
N’hésites pas si tu as besoin d’aide ou de soutien, je réponds à tous les coups !
Belle aventure alors je ne connais pas ce documentaire, je vais aller voir c’est sûr !
A te lire
C.
Mon petit avis,
Symboliquement, les seins renvoient donc à la féminité et à la maternité, au fait de prendre soin et de nourrir. Ils sont liés à l’affectif et au maternage.
En plus des soins recommandé par Régulièrement, prenez Carole Thiebault, prenez un temps pour materner vos seins en vous massant avec de l’huile biologique neutre (coco, sésame, etc.).
Merci Rodney,
Très intéressant. Tu proposes une approche différente que je n’aborde pas ici. Par expérience, les symboliques sont hautement individuelles et j’y arrive plutôt en accompagnement individuel.
C’est une piste si certains lecteurs veulent compléter…
L’huile de coco par contre je déconseillerai ici car elle contient pas mal d’acide gras saturés, justement ce qu’il faudrait éviter dans les cas évoqués dans l’article. L’absorption cutanée ou par voie digestive ne change pas la donne.
Belle journée,
C.
C’est rassurant de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas, et que au contraire cela touche quand même pas mal de femmes ! Par contre, je bois déjà peu de café, d’alcool, de lait et je consomme peu de sucres de base … donc je ne vois pas trop comment améliorer tout cela 🙁 Je viens d’arrêter le sel depuis le début du mois mais je suppose qu’il faut attendre un peu plus longtemps pour voir les effets car j’ai quand même eu les seins douloureux en milieu de cycle ! Merci en tout cas pour cet article très intéressant
Bonjour Helena,
Oui il faudrait pouvoir poursuivre l’investigation pour pouvoir trouver ce qui est à l’origine de ces douleurs. N’hésites pas si tu as besoin de conseils.
Au plaisir de te lire à nouveau,
C.
Coucou Carole,
Quand j’ai vu le titre de ton article, je me suis dit « c’est juste, il y a ça aussi! ». Il y a quelques années j’avais constamment mal aux seins juste avant mes règles, mais c’est un symptôme qui est totalement disparu depuis que je suis parvenue à rééquilibrer mes hormones.
Bien vu pour l’article, ça montre encore une fois que tout est lié et qu’avoir un style de vie sain est primordial pour bien vivre son cycle!
Bises
Coucou Virginia,
Oui tout est lié et quand on a compris cela on acquiert une forme de liberté je trouve car on devient plus responsable et les choix se font en conscience.
Merci pour ton commentaire.
A bientôt
C.
Tip top Carole ! Je me pose une question : si j’ai bien compris, le soja est oestrogène-like, utile de l’éviter en 2nde partie de cycle pour limiter l’hyperoestrogénie ou rien à voir..?
Coucou Déborah,
Ah tu me donnes une belle idée d’article avec le soja ! On lit qu’il est dangereux puis qu’il est au contraire bénéfique. On ne s’y retrouve plus !
Du coup je te propose de te répondre via un article très prochainement !
Si cela te convient…
Bises
C.
Chouette !
Article vraiment intéressant et qui tombe à pic. J’ai actuellement les seins lourds, douloureux et qui ont gonflé. Pour ma part, j’ai une alimentation ultra saine donc je pense que mon problème serait plutôt lié au stress… Bouuuuuuh !!!
Bonjour Line,
Oh je suis désolée que tu le prennes avec un Bouuuuuh. Au contraire je vois ça comme le début de la fin de tes soucis. Tu as certainement décelé la cause et du coup ça permet de la faire cesser.
N’hésites pas si tu as besoin d’aide…
Merci pour ton retour,
Carole
Ah merci Carole ! Super cet article qui va m’être bien utile !
Je le mets dans mes favoris ! 🙂
Bises
Avec Plaisir Maëlle, n’hésites pas à le partager si tu sens que ça peut aider aussi autour de toi.
Bises
Carole
bonjour Carole,
ravie de lire ton article et j’adore l’expression « en phare de voiture » 😂
vu mon faible niveau en matière de cycle et d’hormones, je pensais que les oestrogènes arrivaient sur la partie du cycle, et j’étais étonnée de ressentir des douleurs des seins à n’importe quel moment du cycle. J’ai une appli où je note maintenant à quel moment ils sont douloureux pour m’en rendre compte, et voir que « ce n’est pas tout le temps » ça fait du bien ! je vois souvent qu’on propose de la progestérone pour contrer ce phénomène, mais y a -t-il des moyens pus naturels que la progestérone de synthèse ? je n’ai plus envie de m’intoxiquer avec des produits chimiques 😉
Coucou Caroline,
Ravie d’avoir de tes nouvelles !
Alors oui observer et noter ses ressentis permets de mieux se rendre compte et parfois on arrive à des constatations plutôt positives.
Et sinon aller bille en tête jouer sur les hormones me paraît (en dehors de toute pathologie bien-sûr) relever de l’apprenti sorcier.
Du coup déjà avec l’hygiène de vie et certaines plantes on peut faire avancer les choses.
N’hésites pas si tu veux aller plus loin.
Bises
Carole