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Cet article participe à l’évènement interblogueur «QUEL EST VOTRE RITUEL QUOTIDIEN PRÉFÉRÉ POUR RESTER EN FORME ? » du blog mon-corps-au-quotidien.com de Déborah Aranias. Vous pouvez découvrir son travail par exemple en commençant par cet article.

Indéniablement, si je n’avais qu’une seule habitude à garder pour rester en forme, ce serai ma pratique du yoga.

Oh ça n’est pas venu tout de suite, non. Le yoga est un chemin. J’vous raconte ?

yoga - Image par Gordon Johnson

La découverte

Il y a bien longtemps (une quinzaine d’années), j’avais entendu parlé du yoga par plusieurs canaux. Je me sentais un peu désœuvrée. J’avais pratiqué durant toute mon enfance et jusqu’à ma vie de jeune adulte des sports plutôt toniques : handball, judo, GRS (alors là vu mon gabarit je ne sais même pas pourquoi ils ont accepté mon inscription !), danse moderne et folkorique, tous sports possibles proposés le mercredi au collège et puis ma grande passion le volley-ball.

C’était chouette, cela m’a permis de me défouler, de m’épanouir et surtout de m’habiller en survêtement (hey, la classe on l’a ou on l’a pas !).

Par contre, force est de constater que mon corps a subi bien des affronts à travers les traumatismes dus à ces sports : entorses aux chevilles (et aux doigts avec le volley), crampes, os brisés et j’en passe. Ajoutez à cela le fait que j’ai beaucoup et vite grandit, j’ai traversé des années bien douloureuses physiquement. Je ne regrette pas ces années, le sport m’a toujours apporté sa contribution à mon équilibre intérieur.

Seulement voilà, j’ai eu envie d’autre chose, d’une activité physique qui prendrait soin de ce corps sans le malmener. J’ai donc poussé la porte et je me suis inscrite à mon premier cours de yoga. C’était nouveau, je n’avais pas les codes et surtout je ne connaissais rien. Donc pour moi ce que je vivais dans ce cours devait ressembler à tous les cours de yoga. C’était lent, trèèèès lent ! Et pourtant j’ai persévéré parce que malgré tout je me sentais bien après et ça durait un peu dans ma vie quotidienne (et puis il faut être honnête : j’avais payé pour l’année !)

Yoga chemin - Image par Sofie Zbořilová

Bref j’ai laissé tombé un an et puis ça m’a titillé. Alors j’ai cherché un autre cours de façon assez instinctive. Et là j’ai trouvé le graal ! En fait le professeur est pour beaucoup dans la couleur du cours qui est donné. Première leçon ! J’ai trouvé avec Annick à la fois une nourriture physique à travers les postures qu’elle nous proposait mais aussi une nourriture intellectuelle car elle nous décrivait les processus physiologiques liés aux postures et aussi spirituelle en nous proposant des thèmes de réflexion tirés du yoga et qui sont au final assez universels.

La révélation

J’ai attrapé le virus. Mais ce que je ne savais pas, c’est que la maladie évolue par poussée ! J’ai donc continué un bout de chemin avec Annick et puis elle est partie dans d’autres cours qui ne m’accordaient pas alors je me suis habituée à sa remplaçante qui était tout aussi généreuse dans sa transmission. Deuxième leçon : l’adaptation et le non-attachement.

Puis j’ai vécu une fausse-couche (c’est aussi ce qui m’a conduite à mon métier aujourd’hui et à ce que je vous transmets sur ce blog) et sans y avoir songé un seul instant, c’est le yoga qui m’a permis de vivre mes émotions du moment. Alors attention, ce n’était pas un apaisement : le yoga m’a montré le chemin pour faire face, regarder ce qui se jouait intérieurement, exprimer et apaiser. C’est pas un doudou, ça peut être dur parfois le yoga, c’est juste que ça veut s’approcher de la vérité. Et la vérité peut parfois être implacable.

Le yoga est un chemin

A partir de là ma pratique s’est ouverte à une dimension qui dépassait la simple volonté de prendre soin de mon corps au sens activité physique. Par poussée j’vous dit !

L’inévitable

J’ai pratiqué depuis de façon assidue mais toujours dans le cadre d’un cours, une fois par semaine, toute l’année, avec des pauses pour les vacances. Et puis il y a eu une autre pause : le temps d’un accouchement et d’un post-partum (je parle des moyens de le vivre au mieux ici). J’avais pratiqué jusqu’à la veille de l’accouchement, une baleine peut faire du yoga c’est prouvé maintenant !

Et puis ce passage maternité a fait place au besoin de retrouver mon corps. Et le yoga m’a manqué et je ne pouvais pas encore reprendre un cours parce que l’organisation n’étais pas calée et puis et puis… je me suis dit que depuis le temps, peut-être que je pouvais me débrouiller toute seule sur mon tapis.

D’ailleurs c’est à cette occasion que j’ai acheté mon premier tapis, 10 ans après le premier cours ! Alors me voilà partie à faire du yoga chez moi. J’ai repris ensuite un cours et ça ne m’a plus suffit. Il me fallait allez plus loin, comprendre pourquoi j’observais tel ou tel effet en pratiquant.

Je me suis lancée dans une formation de professeur. Oh pas pour être professeur de yoga, non (ça c’est du masochisme parce que je me suis engagée pour 4 ans!). Pour moi d’abord, et ensuite pour tous mes clients pour lesquels je vois les postures qui pourraient compléter mes conseils naturopatiques mais je n’ose pas encore, manque de légitimité… Et puis pour toutes ces femmes que j’accompagne et pour lesquelles le yoga pourraient faire partie de la solution… j’ai passé le diplôme de professeur de yoga hormonal thérapeutique (dont je parle ici).

Ce que le yoga m’apporte au quotidien ?

Yoga racine et épanouissement - Image par mohamed Hassan

  1. Un lien avec mon corps dans sa profondeur. Je ressens avec de plus en plus d’acuité les parties de mon corps dont je ne fais pas grand cas habituellement. Par exemple les pieds : mais quel travail ils font tout le temps ! et on ne les remarque que quand ils font une ampoule ou quand ils sont douloureux… Je me relie à mon entièreté physique.
  2. Un moyen d’orienter ma journée vers une intention positive (ou productive si j’ai besoin de booster ma journée). Lorsque je pratique le matin (mon moment préféré) je peux aborder la journée dans le sens que j’ai décidé et je vois la différence avec les jours où je n’ai pas pratiqué. Et si j’en fais le soir, c’est comme si je posais toute cette frénésie active, toutes les tensions accumulées et cela me permet de décharger pour continuer plus légère.
  3. Une approche étonnamment efficace du point de vue psychique. Je vous assure que cela vaut une séance chez le psy parfois. Je me surprends à ne plus réagir de la même façon à certains évènements récurrents et honnêtement, je ne peux l’attribuer qu’au yoga.

Alors oui, pour tout ça mon rituel préféré pour rester en forme est sans conteste le yoga.

Namaste

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Carole Thiebault

Naturopathe - Heilpraktiker
Consultante en gestion autonome de la fertilité

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10 commentaires

    1. Carole Thiebault a dit :

      Oui ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde, je ne voudrais pas tomber dans le prosélytisme mais c’est quand même intriguant ces effets.
      Bonne pratique à toi Audrey

    1. Carole Thiebault a dit :

      Avec plaisir Déborah,
      je me suis un peu dévoilée mais bon ça reste dans mon cadre !

  1. J’adorerai vraiment m’y mettre, j’ai même essayé récemment mais à cause d’un handicap au genou, je crois que je ne peux pas faire la majorité des positions et donc je suis souvent frustrée… Un jour, je trouverai quelque chose d’adapté à ma situation, j’espère! Parce que ça me tente beaucoup : )

    1. Carole Thiebault a dit :

      Oui si la volonté est là !
      Alors une chose à savoir c’est que le yoga doit s’adapter à toi et pas le contraire. Peut-être dirige-toi vers le yoga sur chaise dans un 1er temps, tes genoux ne seront pas sollicités en tout cas en appui. Cela te permet de goûter un peu si ça peut te convenir et peut-être qu’un jour le genou ne se fera plus sentir !

  2. Merci pour tout ce que nous livres Carole. j’ai pratiqué le Hatha Yoga pendant 2 ans et je m’en suis éloignée… j’avoue que ça me manque beaucoup maintenant. Je compte essayer le Yoga Vinyasa, plus « rythmé » apparemment, après le déconfinement. Pour l’instant, je vais suivre un cours à distance de Yin Yoga, tu connais ? je ne suis pas experte en yoga, il en a vraiment différentes sortes !

    1. Carole Thiebault a dit :

      Oh je m’y perds aussi avec tous ces yogas. Du coup je suis une adepte du bon vieux hatha yoga, un peu orienté j’avoue vers l’énergie. Une approche classique qui mets l’accent sur la circulation de l’énergie.
      Je te rejoins cela peut être un peu long de trouver son yoga et surtout son professeur.
      En tout cas si c’est une pratique qui t’attire, je ne peut que t’encourager ! Je suis certaine que cela enrichira aussi tout ce que tu transmets de ton côté et qui est si précieux !
      Bises

  3. Et bien et bien je découvre avec surprise que tu as fait une formation de prof de yoga, c’est trop bien !!
    Je pratique le hatha yoga depuis quelques années déjà et j’ai littéralement eu le coup de cœur pour ma prof car au delà des postures, elle expliquait leur sens et leur bienfaits..
    Donc oui je suis aussi une grande fan de yoga pour prendre soin de moi 😉
    Merci pour ton article !!

    1. Carole Thiebault a dit :

      Ah génial oui je découvre toujours des liens ou des fondements de techniques dites nouvelles mais qui puisent dans le yoga. Le sens a énormément d’importance et c’est ce que j’apprends (je suis en 3ème année, sur 4).
      Merci Laetitia pour ton retour et continue !

      Bises
      Carole

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