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Et bien on y est ! En plein dedans ! Si j’avais des tendances complotistes, je dirai que le monde s’est ligué pour m’éprouver dans ma résistance au stress.

Mais mon égo n’est pas aussi détraqué et je prends les choses un peu comme elles viennent. Et force est de constater qu’il peut aussi y avoir des avantages au confinement. Je vous en parle ?

Le stress en période de confinement

Pour celles et ceux qui ont suivi les premiers épisodes de ce défi, ils savent qu’après un bilan personnel général, je suis arrivée à la conclusion que le stress passé et présent me bouffait le cycle (pardon je dérape : me pardonnerez-vous cet écart ? c’est tellement parlant !). En d’autres termes, le stress (et l’angoisse parfois qui l’accompagne) est selon moi la raison principale de mon déséquilibre menstruel (c’est bon ça, ça passe mieux non ?). Pour ceux qui prennent le train en marche, pas de panique vous pouvez tout reprendre depuis l’épisode 1 en cliquant ici.

Donc j’en étais à remettre un peu de douceur dans mon monde de brute quand le monde extérieur vient tout chambouler ! Vous serez d’accord avec moi pour dire que ça pimente un peu le défi pour le coup !

Ok j’accueille. Et je me permets en témoignant ici de vous donner mes astuces pour faire face.

Les enfants sont-ils sources de stress ?

Et bien honnêtement, non. Je suis même plutôt contente d’être avec eux. Alors je précise que je suis avec eux la moitié de la journée, alternativement matin ou après-midi pour que nous, parents, puissions aussi travailler accessoirement. Mais passer autant de temps avec eux est assez enrichissant. Ils sont cool, ils ont de l’humour (ça vous sauve un confinement je vous assure) et je les aime en fait par dessus tout donc de ce côté c’est no stress.

Enfant stress

Cette période a même été une occasion de me rappeler pourquoi j’ai voulu des enfants et je me le remets en mémoire régulièrement. Cela me permet de soigner une partie de mon estime personnelle en constatant que j’ai l’espace pour accomplir ce en quoi j’ai parié (leur transmettre des valeurs, les voir évoluer, les accueillir en tant que personne et pas en tant que mini-moi). Et ça, ça fait du bien.

Attention pas d’angélisme : il y a des bêtises, il y a des “pas d’accord” et aussi des “quoi ? t’as dessiné le radiateur ?”. Mais bon c’est aussi rigolo un radiateur jaune.

Le travail est-il source de stress ?

Alors là on tient un bout du problème. J’ai découvert que j’adorais bosser depuis chez moi ! C’est un rythme auquel je me suis faite assez rapidement en fait. Ce qui me fait toucher du doigt que je suis ma principale source de stress en me pressant le matin pour arriver à telle heure au cabinet, pour pouvoir faire, faire, faire, au point je crois que certains jours j’arrive à oublier d’être ! Le comble quand on connaît mon métier !

Bref, là je me lève mais naturellement et étonnamment j’ai moins de mal que quand je mets le réveil. Si je travaille le matin, ce n’est pas grave si je m’assois au bureau 5 minutes plus tôt ou plus tard. C’est juste comme ça !  Et étonnamment encore, je crois que mon inconscient, sachant que j’ai peu de temps pour travailler, me met dans un état de travail efficace rarement atteint autant de jours d’affilée. Je m’explique : je suis sujette à la rêverie, besoin de me nourrir d’ailleurs pour être créative. Et parfois ça me joue des tours au point de perdre du temps. Mais là, je me suis mise en tête de boucler des projets qui ont pris du retard à mon grand désespoir et j’abat un boulot de fou pour y arriver, sans me mettre la pression car je le prends comme du bonus ce temps.

Stress et travail - Image par Alexas_Fotos

Mais, parce qu’il y a un mais, le travail a pu aussi être source de stress quand j’ai assisté, impuissante, à l’annulation de pratiquement tous les engagements professionnels qui étaient calés pour les semaines à venir. J’vais vous dire : j’ai pleuré… Et puis je me suis tournée assez rapidement vers ce que je pouvais faire (et ça vraiment c’est une clé indispensable si on veut avancer) : en profiter pour rattraper mon retard sur mes projet et tout déchirer. Me concentrer sur les choses que je pouvais contrôler m’aide à ne pas focaliser sur ma pauvre petite vie d’indépendante qui s’écroule en quelques heures après tant d’énergie à tout, bla bla bla…

Une chose est sûre c’est que le réaménagement que j’ai effectué depuis me montre très nettement que je suis une stressée du contrôle et que dès que je dois tenir une échéance que je ne me suis pas moi-même fixée, je perds mon self-contrôle.

Donc pour revenir à mon défi : pour réduire mon stress, je me dois de :

  • convenir avec moi-même du meilleur rythme pour être à la fois efficace et tranquille
  • lâcher du leste sur les incontrôlables de la vie et surtout aussi bien prendre conscience qu’à l’impossible nul n’est tenu (et surtout pas moi !)

Et le cycle dans tout ça ?

Ben après tant de prises de conscience et avec ce contexte particulier, deux grandes observations et expériences.

Mon cycle s’en tire pas mal !

Je viens de terminer un cycle. Il a débuté avec une période où j’ai été malade (ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé d’avoir de la fièvre en plus) puis s’est enchaîné le confinement donc un peu de stress latent.

Fondations cycle équilibre - Image par PublicDomainPictures

Et bien contre toute attente, à part une ovulation un peu retardée, le cycle reste assez cool. J’aurai pu repartir sur un truc bizarre, l’ovulation aurait pu prendre beaucoup plus de temps. Bref la longueur du cycle reste assez classique pour mon profil, la phase après ovulation est d’une belle longueur. L’honneur est sauf et je pense que mon bilan et mes prises de conscience y sont pour beaucoup.

Je vais quand même poursuivre le schizandra histoire de me sentir épaulée durant cette transition.

Le confinement c’est top !

Attention pas pour tout mais comme je suis chez moi, il m’a été bien plus facile de vivre mes règles comme je le sentais. Tenue confortable parce que besoin de cocooner, acceptation d’être un peu moins efficace au travail et test de nouvelles culottes de règles (pour un prochain article comparatif) sans flipper pour d’éventuels débordements !Prendre soin de soi pendant règles - Image par janbrokes

En temps normal, j’essaie de respecter ce temps en écoutant plus mes besoins mais ce n’est pas toujours évident de les assouvir : réunion de travail, consultation, etc… Là c’était royal et je vous encourage à expérimenter sans filet ce que votre corps vous réclame puisque c’est a priori plus facile en ce moment. Vous pourrez ensuite noter ce qui vous a réellement été positif et peut-être tenter d’aménager vous aussi quelques nouveautés dans la façon de prendre soin de vous.

J’ai eu plaisir à renouer avec le défi pour vous faire un retour pendant cette période inédite de l’histoire quand même : c’est comme pour la chute du mur de Berlin, cette impression de vivre l’histoire en direct, c’est assez unique. Est-ce que vous ressentez la même chose ?

Et côté cycle, vous expérimentez quoi pendant le confinement ? Partagez dans les commentaires, ça me fera plaisir d’avoir de vos nouvelles.

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Carole Thiebault

Naturopathe - Heilpraktiker
Consultante en gestion autonome de la fertilité

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6 commentaires

    1. Carole Thiebault a dit :

      Ah trop bien Audrey, on pourrait faire cet article à 2 voix qu’en penses-tu ?
      Bises

  1. Bonjour Carole ! Très chouette épisode ! Sincèrement, je suis fan de ta manière de nous « raconter » ton aventure intérieure et admirative de ta ténacité. Perso, j’expérimente le lâcher-prise et la reconnexion avec mon enfant… et ça fait un bien fou ! #sérénité. Des bises !

    1. Carole Thiebault a dit :

      Merci Joce, je suis contente que mes articles rencontrent un public (dont tu fais partie). Je travaille depuis tellement longtemps là-dessus que ça me plaît de partager ce que j’ai pu apprendre durant tout ce temps ! Reconnecte bien alors !!

  2. Bonjour !
    Contente d’entendre quelqu’un qui ne se plaint pas d’être tous les jours avec ses enfants. Bravo ! Pour ma part, il y a quelques mois tout avait repris correctement, mais depuis le confinement tout a changé. Je ne me sens pas stressée, mais je pense que mon subconscient doit l’être, car ce mois-ci tout a changé. Vu que c’est le seul changement qu’il y a eu, je pense que c’est le stress bien que je ne le sens pas. C’est quand même bizarre. Peux-tu me dire combien de jours de retard tu as eus (si ce n’est pas trop indiscret) ? Penses-tu que nous pouvons stresser sans nous rendre compte ? Ton article m’a donné envie d’en savoir plus sur le stress donc je pense que je ferais ma petite enquête. Car malgré le confinement, j’arrive à trouver des points positifs et pourtant il y a quelque chose qui ne va pas. 🙂
    Bisous

    1. Carole Thiebault a dit :

      Ah ah oui je kiffe mes enfants c’est trop cool !
      Plus sérieusement, pour la relation stress/cycle, je peux faire un article là-dessus. Il faut que je trouve le bon angle car ça peut vite devenir un cours de physiologie mais qui sait, peut-être que toi et les autres lecteurs sont en demande de ce genre d’info un peu plus travaillée ?
      Je pense que par rapport au confinement, on peut se sentir bien et tout de même être perméable au stress collectif qui est bien présent c’est indéniable.
      Le fait de changer de rythme de vie aussi est un stress pour l’organisme. Il a des côtés vieux pépère qui aime ses habitudes alors…
      Ou aussi le fait de ne pas pouvoir voir ses amis comme on veut, de se sentir contraint (pas forcément tout le temps mais quand on veut faire qqch dont on a l’habitude et qu’on réalise qu’on ne peut pas.
      Sur les jours de retard ce n’est pas indiscret mais cela ne va pas t’avancer car nous sommes toutes différentes. C’est plutôt toi par rapport à toi tu vois ?
      Je ne sais pas si cette réponse te nourrit suffisamment mais une chose est certaine, tu m’as mis le feu vert sur l’explication cycle et stress !
      A suivre…

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