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Et bien on avance doucement mais sûrement !

Pour reprendre un peu les étapes : après constat que j’ai délaissé mon cycle et à part me morfondre parce que je le voyait prendre un chemin qui ne me plaît pas, j’ai décidé de profiter de ce blog pour me remettre d’aplomb et vous montrer comment aborder les choses pour que vous puissiez vous aussi dire un jour : je régule mon cycle !

Le défi de 6 mois a été fixé comme ça, parce que d’une part lorsque je travaille sur l’aspect hormonal du cycle menstruel, je ne compte pas voir de changement avant 3 cycles au minimum (cela varie selon les femmes, la durée de la problématique) et parce que perso je n’ai pas envie de laisser traîner plus les choses (j’ai assez procrastiné !).

Donc je suis partie du début c’est-à-dire dresser un bilan de l’existant, que vous trouverez en détail en cliquant ici. Ensuite j’ai commencé à trier parmi les pistes qui ont pu amené un tel déséquilibre et j’ai déjà identifié le stress et un manque de vitamine D (pour les détails : c’est ici). J’ai commencé à me complémenter en vitamine D et je garde un œil à Monsieur S (comprenez le stress : envie de le personnifier pour ne pas le voir que de façon négative mais aussi comme une balise me montrant là où je ne dois pas aller si je veux retrouver mon équilibre). Monsieur S me laisse dormir à peu près et j’ai pris rdv pour un massage histoire de célébrer quelques petites victoires de ces dernières semaines et de me faire du bien !

Il me restait à ponctuer ces recherches préliminaires avec un check-up auprès de mon médecin traitant. C’est fait et même sérieusement car mon médecin m’a prescrit une prise de sang ainsi qu’une échographie et j’ai tout fait dans la foulée. Quand je vous dis que je prends le taureau par les cornes !

Voici donc la suite des constats et actions que je me fixe pour les prochaines semaines.

Analyses sanguines : les résultats

Bon globalement tout est ok et j’ai même été surprise de voir que physiologiquement je suis moins impactée que j’aurai cru au vue du bilan personnel que j’avais dressé. Si on va dans le détail, je manque un peu de fer.

Une analyse sanguine fait partie des indices à prendre en compte.

Rien d’étonnant avec ce que je perds à chaque cycle. La prise de sang a été faite en plein milieu de mon cycle (phase ovulatoire) donc j’avais eu une semaine entre la fin de mes saignements (oui ils durent trop longtemps) et le prélèvement. Une semaine c’est assez pour que mon corps se refasse un peu en terme de stock de fer surtout que j’ai de terribles envie de viande après mes règles (tu m’étonnes !), moi qui ne suis pas trop portée sur ce type d’aliments.

Je ne manque pas assez de fer pour une complémentation mais j’ai quand même envie de faire quelque chose de ce côté là.

Action : peu avant et pendant mes règles, je vais augmenter ma consommation d’aliments riches en fer histoire de compenser et de ne pas laisser mon corps batailler chaque mois pour se refaire, tel un accro aux jeux ! Cette mesure, je la prends le temps que tout soit régulé, pour tenir le coup. Une fois que mon cycle sera équilibré dans son ensemble, je reprendrai mes habitudes de consommation.

Échographie : verdict

Là aussi tout va bien ! Mais de quoi se plaint-elle ?

Mon médecin a souhaité vérifié s’il n’y avait pas quelque chose qui aurait pu justifier les saignements dont je lui ai fait part. J’avais déjà eu la chance d’avoir un travail ostéopathique, ce qui écartait cette piste. Elle a donc souhaité investigué du côté des fibromes, kystes ovariens ou autres joyeusetés qui auraient mis un mot sur ce que je vis de ce côté là mais qui ne m’emballait pas outre mesure.

Et bien je suis ressortie pomponnette de mon échographie pelvienne : RIEN A SIGNALER ! Je suis bonne pour le service.

Alors vous allez me dire mais qu’est-ce qui fait que mes cycles soient aussi déglingués ?

La piste majeure

Et bien je reste sur mon premier ressenti : Monsieur S a un peu trop squatté chez moi et il est temps qu’il se trouve un appartement ! On s’appellera de temps en temps mais j’ai besoin de reprendre les rennes. Parce que entre nous, Monsieur S est un peu envahissant (gentil mais envahissant si on n’y prend pas garde) et il laisse des traces dans toutes les pièces.

Actions : j’ai déjà commencé au niveau émotionnel à traverser sans les repousser les émotions qui étaient restées coincées au péage d’autoroute (mon dieu mais que de métaphores, c’est indécent !) depuis un moment. Je vais compléter toutes mes premières actions par une plante qui peut réguler un peu ma chimie cérébrale au profit de plus de relaxation. Cela m’aidera à poursuivre le ménage en cours sur ce que je veux conserver et ce que je veux laisser tomber dans ma vie. C’est bientôt le printemps, besoin de légèreté !

Je choisis la Schizandra chinensis pour son action adaptogène et de résistance au stress. Mais ce qui me séduit aussi c’est sa capacité à protéger les cellules du foie (et je sens qu’il en a gros sur la patate le mien !) et bien que ce ne soit pas son indication principale ses propriétés anti-oxydantes (ce qui peut être utile quand il y a du stress).

On peut opter selon moi  au choix pour :

Le shisandra fait de jolis fruits rouges, utilisés en phytothérapie.

En tout cas, à part les saignements au début de ce cycle j’avoue que mes premiers changements se font sentir. Mon cycle en cours est juste magnifique avec 2 belles phases qui sont bien parties pour être équilibrées. Attention on ne s’affole pas ! Il faut attendre et voir si cette tendance se confirme et se maintient au moins durant 3 cycles pour pouvoir tirer des conclusions. Mais c’est suffisamment encourageant pour poursuivre les efforts !

La suite au prochain épisode !

A ce sujet, la mise en place étant calée, je vais certainement espacer les nouvelles pour laisser le temps au temps.

Cela ne doit pas vous empêcher de témoigner, poser des questions, échanger vos bonnes pratiques !

ça se passe juste en-dessous dans les commentaires…

 

 

 

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Carole Thiebault

Naturopathe - Heilpraktiker
Consultante en gestion autonome de la fertilité

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6 commentaires

  1. Jocelyne a dit :

    Chère Carole, merci beaucoup pour ce partage d’expérience… je me surprends à suivre ton aventure comme un livre où l’on attend avec impatience le prochain chapitre. Ce qui -entre nous- n’était pas gagné, puisque je suis plutôt accro au polar 😉 Alors, merci. J’en profite pour te poser une question : j’hésite à passer le cap de la cup (gros jeu de mots ! 😉 Quel est ton avis ?

    1. Carole Thiebault a dit :

      Merci pour ton message qui me fait chaud au cœur Joce ! Je tâcherai dans la mesure du possible de mettre un peu de suspense pour la suite 😉
      Pour ce qui est de la cup, du point de vue de l’équilibre de la flore vaginale, c’est carrément mieux que les tampons, du point de vue écologique, j’entends déjà les petits oiseaux du printemps chanter tes louanges, du point du vue du confort, c’est très personnel comme le choix entre serviettes et tampons. Mais si tu as déjà l’habitude des tampons tu peux y aller.
      Quelques recommandations :
      – choisis la bonne taille (taille 2 en général quand il y a eu un enfant au moins)
      – pour la retirer il faut bien penser à pincer la cup pour faire entrer un peu d’air avant de la retirer sinon ça fait un peu ventouse et au final c’est pas génial
      N’hésites pas si tu as d’autres questions c’est avec plaisir !

  2. J’adore comme tu qualifies le stress comme quelqu’un qui est là, de passage, qui peut être bon comme mauvais. Je suis persuadée que c’est de cette manière bien plus simple de l’accueillir, l’accepter mais aussi de le virer quand il est un peu trop présent.

    Je pense aussi que mon cycle a été victime du stress et j’ai fini par comprendre que ça allait bien plus loin que le typique stress que l’on vit au travail. Il y a aussi le stress émotionnel, la pression que l’on se met ou que les autres nous mettent dessus pour être d’une certaine manière, atteindre un certain but…

    Pour réduire mon stress général j’essaie de passer du temps avec les personnes qui me soutiennent et laisser tomber les autres, limiter les réseaux sociaux, faire du sport, et écrire mes ressentis dans un journal.

    Je me réjouie de lire tes prochains épisodes 🙂

    1. Carole Thiebault a dit :

      Ah Ah merci oui j’aime bien cette approche ça dégonfle un peu le problème 😉
      J’ai l’impression que tu as compris beaucoup de choses (et mis en application) bravo et merci de ton partage qui confirme que c’est possible !

  3. Coucou Carole !
    Je vois que ça avance bien pour toi. J’aime beaucoup les métaphores même-ci je n’en fais pas. 🙂 Malheureusement, la société de maintenant (peut-être d’avant aussi, je ne sais pas) nous font trop stresser. Dans la vie de tout les jours je ne pense pas l’être et il n’ai arrivé de le ressentir. C’est vrai que ça joue sur notre santé de manière directe ou indirecte. Lorsque Monsieur S (comme tu l’appelle) est parti, j’ai vu quelque m’amélioration. Avec quatre mois sans lui, j’avoue qu’il est difficile de se débarrasser complètement de lui. Sans le vouloir et sans raison, je repense à lui et l’énervement qu’il me fessait ressentir reviens mais heureusement, j’arrive à me débarrasser de son souvenir assez rapidement (2 à 4 minutes). J’ai quand même la sensation qu’il ne joue plus un rôle sur ma santé, car je me sens zen avec moi-même.
    J’aurais une petite question : tu dis prendre du Schizandra chinensis, mais dans l’article précédent où tu nous présentais les 5 plantes amies des femmes, je suppose que tu en prends. Donc ma question : prends-tu plusieurs plante à la fois ? Si oui, cela ne fait pas trop pour la régulation des cycles ?
    N. B. : Cela fait deux questions 🙂
    Bisous et à bientôt.

    1. Carole Thiebault a dit :

      Coucou,
      Ta question est super ! Merci.
      Alors personnellement en ce moment je n’en prends qu’une, le schizandra pour être dans mon objectif et avec ce que j’ai exprimé. L’article sur les plantes amies des femmes était une présentation générale des plantes communément utilisées mais je ne les prends pas au long court. Il y a toujours un motif et une durée quand on fait appel à la phyto.
      Après bien-sûr il se peut qu’on prenne plusieurs plantes en même temps. Il faut alors s’assurer que ces plantes sont complémentaires et ne travaillent pas « dans tous les sens » voir en sens contraire. D’où l’intérêt de consulter un thérapeute compétent en la matière.
      J’espère avoir répondu à ta question, dans le cas contraire n’hésites pas à me solliciter !
      A très bientôt !

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